Depuis 2010, Antje Van Wichelen étudie la mémoire collective et les traumatismes de la classification de l'époque coloniale par la traduction de photographies d'archives sur film 16 mm. Elle utilise expérimentalement des méthodes de collaborations entre nature et émulsion filmique. Elle est membre du LABO BxL, qui fait partie du réseau international des labos autogérés filmlabs.org, et le group des artistes et de recherche Troubled Archives, officiellement sélectionné en la Biennale de Dakar 2022.

Avant cela, elle a réalisé des courts métrages en stop-motion et a travaillé comme directrice artistique du centre culturel L'organisation Bruxelles nous appartient BNA-BBOT.

Auparavant, elle a travaillé comme scénariste et comme monteuse à la Radiotélévision belge, et produit des émissions de radio.

Sa thèse à l'Université VUB portait sur "L'image de la folie dans les longs métrages". L'image de l'altérité est le thème récurrent de son travail. Depuis 2010, elle enquête sur la colonisation clichés, écrivant à leur sujet dans son blog http://www.primitives.constantvzw.org/.