Georges Senga est un artiste photographe congolais né en 1983 à Lubumbashi, en République démocratique du Congo. Il vit entre Lubumbashi et Rome. Son travail mêle éléments documentaires et fictifs autour de l’histoire et des histoires qui se révèlent dans « la mémoire, l’identité et la tradition ».
Diplômé en Sciences Humaines de l’Université de Lubumbashi en 2009, Nsenga avait déjà débuté sa carrière de photographe un peu plutôt. 2009 est aussi l’année au cours de laquelle tout se trace pour sa carrière. Son travail avait été découvert en 2008 lors de la première édition de la biennale de Lubumbashi alors qu’il participait à un atelier de Marie Françoise Plissart, photographe belge. Atelier monté avec Sammy Baloji et Gulda El Magambo. Au cours de la même année, il remporte le prix spécial de la deuxième édition du concours photo Afrique de Tarifa, en Espagne. De 2009 à ce jour, Georges a participé à plusieurs expositions et ateliers en Afrique et dans le monde. Du 02 décembre 2019 au 31 janvier, il a pris part à l’exposition « Rebel Lives » organisé par le FOMU et le musée de la photographie de la ville d’Anvers. L’exposition mettait en lumière la vie au sein du Lord’s Resistance Army (LRA), un groupe rebelle ougandais.
En 2020, il a été boursier de la prestigieuse résidence de la Villa Medici en Italie à l’Académie Française de Rome où il a développé le projet « Comment un petit chasseur païen devient prêtre catholique » pour rendre hommage à un prêtre catholique, Bonaventure Salumu, qui, de par sa fonction n’aurait pas dû avoir d’enfants. Un projet parti de la rencontre de Georges avec la fille du prêtre décédé en 1989, et dont il retrace le parcours.